Mercredi 30 Novembre et Jeudi 1er Décembre : OGS 2022 J3 & J4 –Présentations techniques et réunions stratégiques : Entre l’UNC et la CPS, l’OGS prend de la hauteur !


Mercredi 30 Novembre et Jeudi 1er Décembre : OGS 2022 J3 & J4 –Présentations techniques et réunions stratégiques : Entre l’UNC et la CPS, l’OGS prend de la hauteur !

Ce mercredi 30 Novembre, l’OGS 2022 délaissait l’hôtel Nouvata de l’Anse Vata pour investir l’amphithéâtre de l’Université de Nouvelle-Calédonie ! Au programme, une série de quatre présentations techniques aux thématiques aussi diverses qu’essentielles pour la région Pacifique, à l’initiative d’institutions, de chercheurs, de sociétés privées ou encore d’étudiants. Des interventions qui permettront ainsi de mieux cerner les différents outils disponibles pour adresser les problématiques régionales prioritaires. Et puisque ce mercredi était placé sous le signe du partage et de l’échange, l’OGS organisait également une série de “speed meetings” pour permettre aux participants de mieux se rencontrer et de renforcer leur réseau. 

Des conférences riches en partages et en retours d’expérience 

L’OGS avait érigé la communauté et le partage en valeurs phares de cette édition 2022 et il faut bien reconnaître que cette résolution prenait tout son sens avec la série de quatre présentations techniques organisées dans l’amphithéâtre 400 de l’UNC. En effet, ces dernières ont permis à chaque membre de la communauté d’avoir l’opportunité de partager avec les autres quant à leurs derniers projets, leurs méthodes et leurs outils de travail mais aussi de faire part de leurs retours d’expérience concernant leur recours aux données géospatiales et à l’observation de la Terre. Une journée riche en enseignements qui prouve encore que les dernières innovations techniques et scientifiques apportées à cette discipline permettront bel et bien de toujours mieux répondre aux défis majeurs – et communs – de l’ensemble des territoires du Pacifique.  

Ces quatre sessions thématiques avaient ainsi retenu des domaines d’études divers mais cruciaux pour la région. La première session portait sur l’adaptation aux changements globaux (érosion, sécheresse, réchauffement global…), à travers la présentation des derniers outils capables d’en rendre compte. Après le désormais traditionnel “coffee break” du matin, nos participants étaient de retour dans l’amphithéâtre pour assister cette fois à différents exposés sur la place des femmes océaniennes dans le géospatial. L’occasion de découvrir les parcours de figures inspirantes comme Mme Lomot Kristina Kisokau et Mme Dorothy D. Pion (Papouasie Nouvelle-Guinée), Mme Darlynne Takawo (République de Palau), Mme Marawa Rusukerekere (Fidji), et Mme Rima Browne Iles Cook).

©Crédit photo Pierre Chosson

Fédérer la communauté et renforcer son réseau

Le programme reprenait en début d’après-midi avec une troisième session consacrée à la gestion des ressources naturelles, les services écosystémiques et la biodiversité. Là encore, des exposés très techniques qui ont vu se succéder des intervenants de l’IRD, de la WWF, la Province Sud, l’OEIL ou encore de l’Université de Polynésie Française. Ces derniers ont partagé quelques conclusions quant à leurs travaux sur les zones humides, les atolls coralliens, la mangrove ou encore la surveillance des feux. La journée s’achevait avec une dernière session portant sur la connaissance de l’espace maritime avec des interventions de la part du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, de la Communauté du Pacifique ou encore de sociétés privées (Airbus, Island Robotics…). 

Ces présentations techniques n’étaient toutefois pas tout ce qu’avait prévu l’organisation de l’OGS pour mettre à profit le cadre de l’Université de Nouvelle-Calédonie. Dans le bel écrin de la bibliothèque universitaire étaient en effet organisés des ateliers de networking sous forme de speed meetings. Les participants désireux d’y participer pouvaient s’y rencontrer pour des entretiens individuels ou en groupes, dans des espaces spécialement privatisés. Une initiative qui vient une nouvelle fois souligner la volonté de fédérer, autour de l’OGS, une communauté géospatiale du Pacifique forte et qui favorise les synergies entre les pays.

©Crédit photo Pierre Chosson
©Crédit photo Pierre Chosson

Jeudi 1er Décembre : entre l’UNC et la CPS, l’OGS fait le grand écart 

L’OGS bat son plein ! Ce jeudi 1er décembre, le programme de l’évènement était partagé entre, d’une part, la suite et fin des présentations techniques organisées en séance plénière à l’Université de Nouvelle-Calédonie et, d’autre part, une journée de discussions en groupes à la CPS où les participants étaient invités à échanger quant au futur du GEO et du Groupe consultatif des îles du Pacifique (PIAG). Exposés techniques, partages d’expériences et consolidation de l’engagement des territoires et des communautés du Pacifique dans le GEO étaient donc au menu du jour ! 

Suite et fin des sessions plénières à l’UNC 

Après quatre premières sessions organisées hier tout au long de la journée, l’amphithéâtre 400 de l’UNC accueillait de nouveau une série d’exposés techniques à l’initiative des institutions, des chercheurs, des associations et sociétés privées de la région. L’occasion pour les intervenants de présenter leurs travaux à la communauté mais aussi d’échanger quant à la façon dont l’utilisation des données géospatiales et les outils d’observation de la Terre peuvent permettre d’apporter des réponses aux problématiques majeures des pays de la région. 

La première session du jour était ainsi consacrée aux projets basés sur de l’imagerie spatiale radar (SAR). Des représentants de l’IRD en Nouvelle-Calédonie, de la CPS, du CSIRO et de l’Université de Wellington en Nouvelle-Zélande ont pris la parole pour nous exposer les développements récents des techniques de télédétection par radar depuis l’espace et les opportunités qui en découlent. L’occasion de découvrir comment cette technologie contribue aux études liées au changement climatique, à l’impact de l’érosion côtière sur la qualité de l’eau de la Grande Barrière de corail ou encore à la cartographie des zones habitables en Amazonie. 

Après un premier temps de pause, la matinée s’est poursuivie avec une autre session centrée cette fois sur les télécommunications et la mobilité. Des intervenants de la startup calédonienne INSIGHT et de l’OPT en Nouvelle-Calédonie ont abordé des sujets comme l’internet des objets (IOT) sur le territoire, le rôle des systèmes d’information géographique (SIG) pour les télécommunications ou encore l’utilisation de bases de données pour l’aviation. Enfin, les sessions plénières de l’UNC se sont refermées avec deux heures dédiées aux infrastructures de données spatiales et à plusieurs exemples de projets qui y font appel dans le Pacifique !

©Crédit photo Pierre Chosson

Le PIAG mis à l’honneur à la Communauté du Pacifique 

Parallèlement aux présentations techniques organisées à l’Université, l’OGS prenait également ses quartiers à la CPS tout au long de ce jeudi ! Au programme, des groupes de discussions pour développer la stratégie d’engagement des territoires et des communautés du Pacifique dans le GEO (Group on Earth Observations). Ce dernier offre un forum unique où les acteurs publics et privés peuvent se réunir et coopérer pour stimuler une croissance durable et inclusive, basée sur l’utilisation des données d’observation de la Terre. Et c’est justement pour que les îles et pays du Pacifique puissent profiter pleinement des services et des connaissances de la communauté du GEO qu’a été créé en 2020 le Groupe consultatif des îles du Pacifique (PIAG). 

L’objectif des ateliers organisés à la CPS ce jeudi était donc de travailler sur la façon de renforcer les liens entre les territoires du Pacifique et le GEO, tout en déterminant les actions à porter devant le prochain Sommet Ministériel du GEO en 2023. En effet, l’OGS arrive à un moment crucial où, après presque deux ans de fonctionnement, le PIAG doit déterminer son orientation future. En réunissant aujourd’hui à l’Anse Vata les principaux acteurs du géospatial du Pacifique afin de réfléchir à ces prochaines échéances – mais aussi en facilitant tout au long de la semaine l’accès aux nouvelles compétences et techniques en matière d’observation de la Terre – nul doute que l’OGS a son rôle à jouer pour soutenir la région dans sa volonté de répondre aux défis environnementaux à venir. 

©Crédit photo Pierre Chosson

Visite de la Station N 

Ce vendredi, l’OGS poursuivra une nouvelle fois son programme du côté l’UNC en mettant l’accent sur la mise en place concrète de projets utiles pour la région et sur les ressources à mobiliser pour y parvenir. Une fois ces temps de travail terminés, les participants prendront la direction de la Station N pour découvrir cet espace dédié à l’innovation et aux startup calédoniennes. La soirée se terminera sur place avec le lancement officiel de la septième édition de l’Océan Hackathon.